maison préfabriquée - architecte : Bestetti Associati Studio
photo : Fabrizio Bergamo / crédit : trendir.com
Le
logement est une des grandes préoccupations des Français. Pour les personnes en
détresse sociale, bien sûr, qui peuvent également connaître une situation de
mal-logement chronique (insalubrité, grande précarité…). Comme le rappelle la Fondation
Abbé Pierre, il y a, en France, 3,6 millions de non ou de mal logés et 5
millions de personnes fragilisées. Et la situation continue de s’aggraver…
Toutefois,
il ne faudrait pas oublier ces millions de français pour qui le logement est
synonyme d’anxiété, la faute à un déficit structurel de l’offre. Ainsi, les
loyers augmentent graduellement et finissent par peser lourd, faisant du logement
le premier poste de dépense dans le budget familial.
De
fait, en France, en 2013, le logement a un prix exorbitant :
financièrement et socialement. Cette question est bien évidemment politique,
comme l’a encore démontré le récent projet de loi pour l’accès
au logement et un urbanisme rénové (ALUR). Mais les réponses apportées ces
dernières années semblent avoir peu d’effets. A l’instar des « maisons
Borloo », qui ont été un flop
et une usine à gaz bureaucratique. Les objectifs fixés récemment par Cécile
Duflot pour la construction neuve (y compris les HLM) ou la rénovation
thermique des bâtiments apparaissent plus comme des vœux pieux. En effet,
sans réformes
structurelles du secteur, peu de chance que la dynamique se déclenche.