Quelques exemples d'isolants biosourcés (crédit : Eco-logis.com) |
En avril dernier, nous établissions sur Bâti 2030 une analogie entre les isolants "naturels" (laine animale, chanvre, coton...) et les biocarburants, critiquant notamment les problèmes écologiques que posaient ces matériaux. Cependant, force est de reconnaître que ces nouveaux produits (ou "anciens" remis au goût du jour) progressent autant dans les esprits qu'en performance ! A tel point que des acteurs industriels majeurs du marché de l'isolation, comme Isover, développent des gammes de produits biosourcés. De leurs côtés, les fabricants spécialisés se structurent et développent une communication habile pour proposer aux particuliers comme aux promoteurs des solutions efficaces et éprouvées. Des stratégies suffisantes pour vaincre le scepticisme à l'égard des isolants biosourcés ?
Depuis leur arrivée sur le marché, les isolants "naturels", ou biosourcés, d'origine végétale (ouate de cellulose, bois, lin, liège, coton, chanvre, fibre de coco) ou animale (laine de mouton, plume de canard ou d'oie) ont toujours souffert d'un déficit de reconnaissance vis-à-vis des matériaux traditionnels comme les laines minérales, le polystyrène (expansé ou extrudé) ou le polyuréthane (PUR). Pour les uns, ils ne sont pas efficaces. Pour les autres, ils sont trop chers. Et pour les derniers, ils seraient tout simplement "réservés à une clientèle de bobo".