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La justice au soutien du photovoltaïque contre l'écodélinquance (crédit : Collectif pour la confiance) |
C'est la
dernière en date : et si l'écotaxe n'était qu'une énorme arnaque montée
par une obscure entreprise italienne au détriment de l'État et
surtout des sociétés de transports ? La question mérite de se poser quand on
s'arrête sur les termes du contrat : Ecomouv' récupérerait en effet 20 % des recettes générées par la taxe ! Un gain estimé à
3 milliards d'euros pour 13 ans d'exploitation, alors qu'en Allemagne, le
pourcentage n'est que de 13 % ! Une affaire qui, si elle se confirmait, classerait
l’écotaxe comme une nouvelle affaire d’écodélinquance, un phénomène récent qui a participé à l’effondrement du marché du photovoltaïque
en France.
Il existe
plusieurs définitions de l'écodélinquance, souvent en contradiction d'ailleurs
! Pour
les uns,
l’écodélinquance est le fait d’attenter à l’environnement (le
greenwashing en est une dimension),
qui tend plutôt vers ce qu’Arnaud Gossement appelle le droit de l’environnement,
ou la «
police verte ».
Pour d’autres, comme le
CNPT,
l’écodélinquance correspond aux actes de dégradation commis par des écologistes
au nom de leur combat pour l’environnement, ce qui est généralement qualifié d’
écoterrorisme.
Pour le monde du BTP, l’écodélinquance qualifie plutôt l’ensemble
des arnaques et des escroqueries suscitées par l’intensification des
réglementations environnementales, le développement des solutions d’économie
d’énergies et leur subventionnement
.