Pose d'isolant multicouche Actis dans les combles (crédit : isolation.comprendrequechoisir.com) |
Actis, le petit poucet innovateur contre les géants de l’isolation.
Actis est une PME de 210 salariés, installée à Limoux (Aude) et spécialisée dans l’isolation des bâtiments en construction ou en rénovation. Elle dispose de produits innovants, grâce à un pôle recherche et développement de quinze salariés (elle consacre 5 % de son chiffre d’affaires à la R&D), notamment la couche mince (isolant léger et de faible épaisseur) mais aussi d’autres produits comme le film de laine, le film polyéthylène ou des matériaux biosourcés (fabriqués avec du bois ou du chanvre).
L’entreprise dispose d’une filiale
en Grande-Bretagne et en Espagne ainsi que 70 commerciaux et assistantes
commerciales en Allemagne, en Belgique et en Italie. En France, Actis s’appuie sur 3 300 points de vente
et plus de 10 000 en Europe, lui permettant de réaliser 50 % de son chiffre d’affaires
à l’export.
Dans un contexte exigeant concernant la rénovation énergétique du bâti et
la réindustrialisation du pays, l’entreprise est ainsi synonyme de porte
étendard. A ce titre, l’Office parlementaire d’évaluation
des choix scientifiques et technologiques (OPECST)
en a fait le thème d’une de ses visites, en février 2013, car il souhaite
évaluer tous les composés d’isolation afin de connaître les performances de
chacun et ensuite proposer des normes. Son président, le député Jean-Yves Le Déaut, rappelle en effet que le
marché de l’isolation est en
pleine expansion, depuis le lancement du Grenelle 2 et « représente plus de 200 milliards d’euros sur dix ans ».
Or, sur ce marché,
où les laines minérales prédominent (laine de roche et
laine de verre représentent 70 % d’un marché évalué à 1,4 milliards d’euros en
2010), les entreprises spécialisées sur ces composés d’isolation comptent bien
se tailler la part du lion. Pour ce faire, une manière consiste à contrer toute
tentative de normalisation de procédé innovant.
La normalisation, nerf de la guerre… et arme
anticoncurrentielle.
En effet, comme le
rappelle Midi Libre, « la norme
est le nerf de la guerre, en même temps qu’un outil utilisé par certaines
grandes sociétés pour fausser la concurrence et pénaliser de plus petites
entreprises. En clair, en fonction des normes définies par les gouvernants
certaines innovations se retrouvent inexploitables ». Or, Actis bataille depuis des années pour faire reconnaître ses
produits réflecteurs minces multicouches comme des isolants à part entière, et
non seulement comme des compléments à l’isolation. Aussi, fin 2007, l’entreprise
audoise fait part de ses soupçons de possibles collusions entre les acteurs
historiques de l’isolation et de la certification, dans un mémorandum de pas moins de 300 pages destiné
à l’ancêtre de l’Autorité de la concurrence, la DGCCRF.
En juin 2009, le
journal Les Echos annonce que l’Autorité de la
concurrence a obtenu, du tribunal de grande instance de Paris, le droit à
procéder à des opérations de visites et saisies sur plusieurs sites du leader mondial
Isover (filiale de Saint-Gobain), dans les bureaux du Syndicat des fabricants d’isolants
en laines minérales manufacturées (FILMM) ainsi que dans ceux des
organismes certificateurs comme l’AFNOR, le Centre scientifique et
technique du bâtiment (CSTB) et l’Association pour la
CERtification des Matériaux Isolants (ACERMI), dont les deux membres
fondateurs sont le CSTB et le LNE (laboratoire national de
métrologie et d’essais).
Dans sa requête, l’Autorité
de la concurrence expose une dizaine de griefs contre les acteurs ci-dessus. Par exemple :
- A l’encontre du CSTB pour avoir notamment « fait obstacle à une demande d’agrément technique présentée par Actis » ou « opéré une communication agressive déloyale » à l’égard des produits de cette société ;
- Visant Isover, pour « lobbying agressif » et avoir « œuvré » au retrait d’une certification du Triso-Super 9 d’Actis ;
Ainsi,
officiellement, les enquêteurs cherchent à savoir si les industriels de la
laine de verre et les organismes normatifs et certificateurs du bâtiment ont
organisé une entente visant à empêcher toute nouvelle technique d’isolation, notamment
au dépend d’Actis et de ses isolants réflecteurs minces multicouches.
Toutefois, l’enquête met également en lumière le fonctionnement du CSTB et les
méthodes utilisées pour évaluer la résistance thermique et la performance des
isolants, sur la base desquelles des arrêtés ministériels déterminent quels
sont les produits agréés ou non.
D’ailleurs, ces
reproches sont régulièrement – mais officieusement – lancées contre le CSTB ces
dernières années par certains opérateurs. Pour reprendre l’exemple des isolants
réflecteurs minces multicouches, le CSTB réalise des tests in situ, c’est-à-dire avec des conditions d’étanchéité totale qui
sont très proches des conditions
de laboratoire, comme le rappelle Laurent Thierry, le PDG d’Actis.
Ainsi, le CSTB ne prend pas (assez) en compte la réalité des conditions telles
qu’elles sont dans la construction et la vie d’un bâtiment. De fait, il n’existe
pas en France une
réelle mesure de la performance des isolants.
Laurent Thierry, le PDG d'Actis (crédit : Le Moniteur) |
Aujourd’hui, seule
la résistance thermique R, mesurée en laboratoire sur éprouvette, est retenue
pour caractériser tous les isolants. Or, selon le SFIRMM, « rien n’est fait pour quantifier leur
efficacité réelle dans les constructions, forcément différente de la résistance
thermique. Toute proposition, dans ce sens, à partir d’essais in situ en
conditions réelles d’utilisation a, jusqu’à présent, été écartée. Elle
permettrait pourtant d’être une source de progrès pour la connaissance du
comportement réel des isolants, de tous types ».
Ainsi, ce biais méthodologique servirait les intérêts des industriels
ayant des positions fortes dans l’isolation, et en lien avec le CSTB, selon les
soupçons d’Actis. En clair, cela soulève
la question des relations – et possibles conflits d’intérêt et abus de
position dominante – entre les autorités publiques de régulation et les
industriels.
Devant ces
attaques, les acteurs visés par l’enquête mènent une véritable guérilla
judiciaire, multipliant les recours contre les conditions de ces visites et des
saisies de documents. Par exemple, le CSTB obtient, par un arrêt de la cour d’appel de
Paris du 4 janvier 2011,
la nomination d’un expert afin de déterminer si les enquêteurs auraient pu
procéder autrement. Néanmoins, ce jugement est cassé par un arrêt de la Cour de
cassation le 16 juin 2011, renvoyant l’affaire en cour d’appel. En octobre 2011,
la cour d’appel de Paris rend plusieurs ordonnances déboutant de toutes leurs
demandes Isover et le FILMM. De même, en 2012, diverses décisions de justice n’ont pas stoppé l’enquête, permettant à l’Autorité de la
concurrence d’utiliser les pièces saisies pour étayer ses soupçons de comportements
illicites. Ses conclusions restent pour le moment patiemment attendues par les
acteurs de l’affaire.
La certification anglaise dévoile l’immobilisme français…
tout en argumentant en faveur d’Actis.
En octobre 2011, l’organisme
indépendant BM Trada délivre à
Actis un avis technique concernant son isolant mince réflecteur Triso-Super 12. Celui-ci, pour l’équivalent
britannique du CSTB, est
tout aussi isolant qu’une laine minérale de 210 millimètres d’épaisseur (soit une résistance thermique de 5,25 m²/K/W).
De plus, la
certification est officiellement reconnue en France (*), alors que, dans le
même temps, la mise en
œuvre de la nouvelle réglementation thermique française (RT 2012) n’oblige plus à imposer un minimum d’épaisseur
d’isolant. Belle victoire pour Actis donc, quand on se rappelle qu’une
procédure de 2009 du CSTB visait à interdire aux isolants minces de se comparer
techniquement à 226 mm de laine minérale.
Le logo anglais d'Actis (crédit : econ.co.uk) |
En effet, le SFIRMM s’étonne du parti
pris de l’ADEME concernant les produits minces réfléchissants, qui plus est
sur la base d’une étude du PREBAT de 2007
dont la crédibilité scientifique
est sujette à caution. D’ailleurs, Le SFIRMM rappelle que le CSTB,
participant au PREBAT, a été condamné
par le Tribunal de Commerce de Paris, en mai 2007, suite à des « commentaires hâtifs publiés sur la base d’un
pré-rapport de cette étude et que le rapport final complet n’a jamais été
publié ».
C’est dans ce contexte que Laurent
Thierry, PDG d’Actis, se présente devant l’OPECST, en novembre 2011. Il rappelle
que « proposer des produits
innovants est une chose, la certification et l’agrément une autre. En France, c’est
un fait que ces procédures sont extrêmement complexes ». De plus, lors
de son audition, il évoque le retard français par rapport aux autres pays
étrangers, et qui favorise les acteurs en présence au détriment de sa
société : le rôle central de l’étanchéité (à l’air et l’eau) des produits
d’isolation, seulement récemment pris en compte en France ; l’importance
de l’évaluation de la performance des isolants en situation réelle et non pas
en laboratoire ; le monopole du CTSB sur l’évaluation technique,
favorisant le statu quo.
Christian
Bataille, député et membre
de l’OPECST, rappelle également que la question de la mesure de la
performance énergétique, après construction d’un bâtiment, est un problème
soulevé depuis
2009 et qu’elle est obligatoire depuis de nombreuses années en Allemagne et
en Suisse. Et de rajouter, ironiquement : « il s’agit évidemment d’une démarche de bon sens : comment peut-on
espérer atteindre une réelle performance énergétique en se contentant d’appliquer
des règles et des normes sans jamais constater les résultats obtenus ?
Nous n’avions sans doute pas été suffisamment convaincants pour que notre
recommandation sur ce point soit prise en compte dans la réglementation par le
ministère en charge de l’Ecologie et du développement durable ».
Le livre blanc d’Actis : un
argumentaire étayé et à charge contre le microcosme français.
En réalité, les propos du député sont lourds de sens et font écho au livre blanc d’Actis,
publié en octobre 2011, afin de « lever
les freins à l’innovation sur le marché de l’isolation ». Ainsi, Actis
reprend ses principaux griefs à l’encontre des acteurs du secteur et les met
devant leur contradiction au travers d’une question dérangeante : « comment une méthode de mesure en
laboratoire, mise au point dans les années soixante pour comparer des isolants
entre eux (laines minérales), a-t-elle pu devenir successivement la norme
applicable à tous les matériaux d’isolation, quelles que soient leurs
caractéristiques, puis le socle des réglementations thermiques françaises
depuis trente ans et enfin le critère exclusif d’évaluation de la performance
énergétique des bâtiments ? »
Actis répond, arguments à l’appui, que le R [indicateur de
résistance thermique des isolants] symbolise le retard français en matière de
normalisation de produits innovants… mais également les enjeux économiques et
politiques sous-jacents. En effet, le R est un indicateur de performance
incomplet (pas de prise en compte de la notion d’étanchéité à l’air et l’eau
des isolants), inadapté aux nouveaux enjeux (course à l’épaisseur sans
amélioration la performance énergétique) et inéquitable (des tests en
laboratoire et non pas in situ, qui
désavantagent des matériaux innovants et surévaluent les performances des
isolants fibreux traditionnels).
Test feu au CSTB (crédit : empreinte.asso.fr) |
Ainsi, Actis (mais également les acteurs
de la ouate de cellulose, sur d’autres problématiques) note la position
paradoxale du CSTB : d’une part, organisme en charge de la normalisation
et la certification des produits du bâtiment, habilité pour instruire et
délivrer des Agréments techniques européens ; d’autre part, établissement
public à caractère industriel et commercial – placé sous la tutelle de
plusieurs ministères (Logement, Ecologie et Transports) – avec pour principaux
clients… les grands groupes industriels du secteur pour lesquels, note
adroitement Actis, « il est
alternativement tantôt un fournisseur, tantôt un juge... ».
Dès lors, il n’est pas étonnant, selon Actis, qu’il soit impossible
depuis 2001 pour les fabricants d’isolants minces multicouches réflecteurs de
participer aux commissions techniques compétentes du CSTB (notamment le GS 20,
groupe spécialisé traitant des « produits et procédés spéciaux d’isolation »),
bloquant de fait toute évolution normative. Plus grave, ce blocage se retrouve
à l’échelon supranational, au sein du Comité
Européen de Normalisation, où les représentants des fabricants d’isolants
minces ne peuvent prendre part au groupe de travail WG 12, en charge de
déterminer les méthodes les plus appropriées pour mesurer les performances
thermiques de leurs propres produits ?! Certes, ils ont finalement pu
intégrer, en 2010, le WG 13, chargé de définir une norme pour évaluer la
performance thermique de tous les isolants en conditions réelles d’utilisation.
L’OPECST, caisse de résonance
des industriels de l’isolation multicouche et de la ouate de
cellulose.
En avril 2013, lors
d’une audition publique organisée par l’OPECST (« économies d’énergie
dans les bâtiments : comment passer à la vitesse supérieure ? »), Actis, par la
voix de son PDG, Laurent Thierry, réitère
ses griefs à l’encontre du système français. Il rappelle ainsi qu’il est
nécessaire d’avoir « plus de
transparence pour ouvrir les commissions de normalisation aux PME, qu’il y ait
plus d’objectivité. En France la normalisation, la certification, ne devraient
pas être réalisées par un seul organisme et des commissions composées des mêmes
experts. Il faut accélérer les procédures d’évaluation des isolants et les
rendre plus accessibles aux PME. Enfin et surtout, les agréments techniques
européens relevant du système d’évaluation avec contrôle de la production,
doivent être traités au même titre qu’un ACERMI, de façon à ce qu’on oblige pas
un industriel ayant déjà un ATE, à devoir demander un ACERMI et un avis
technique français ».
Il est rejoint en ce sens par Olivier Legrand, Président de
NRGaia, industriel de la ouate de cellulose, segment
de l’isolation durement touché par l’opacité du système de certification.
Selon celui qui est également le président de l’ECIMA (European Cellulose Insulation Manufacturers
Association), il existe un véritable mille feuilles : « c’est exactement ce que l’on a découvert en
l’espace de trois ans, puisque pour vendre sur le marché européen, l’agrément
technique européen est obligatoire, ce qui représente un premier coût. Dans la
foulée, un deuxième coût : l’avis technique CSTB, avec des délais
extrêmement longs. Il n’y a pas que le coût de cet avis technique, mais
également les coûts en interne des laboratoires utilisés pour faire les tests.
Et une troisième certification est arrivée : l’ACERMI ». Et de
rajouter, explicite : « les
barrières concernent le coût de l’entretien, le changement des règles, les
délais d’obtention, ce que l’on a vécu pendant trois ans. […] Pour Nrgaia et
les sept autres sociétés, cela a été une véritable jungle pour se retrouver
dans tous ces règlements, changements de règlements, interlocuteurs ».
Et de pointer le paradoxe qu’il existe entre une forte demande pour les
produits biosourcés alors que le cadre réglementaire évolue de manière rapide mais
opaque, au point de fragiliser le secteur en le mettant devant le fait
accompli. Sous-entendu, sous l’impulsion d’acteurs opposés à la ouate de
cellulose et à l’encontre des industriels de ce segment de marché.
Une réforme, vite !
Ainsi, le segment de l’isolation des bâtiments, dans un contexte
volontariste de rénovation du bâti, revêt des enjeux lourds financièrement, et
donc une lutte âpre entre les différents acteurs. Le système de certification,
opaque et dépassé, contribue au statu quo et sauvegarde les parts de marché des
acteurs historiques au détriment des objectifs décidés par l’Etat, des
consommateurs et des nouveaux industriels aux solutions innovantes.
Or, le plus inquiétant est que l’exemple d’Actis n’est pas le premier.
En effet, en analysant les évènements récents rencontrés par les acteurs de la ouate
de cellulose, nous avions déjà évoqués ce problème : « le
discrédit des instances définissant le cadre technico-administratif de la
filière ouate de cellulose la déstabilise fortement. […] L’opacité et la
complexité des instances, la lourdeur des protocoles de certification, etc.
sont autant de signes négatifs envoyés aux consommateurs, les amenant à terme à
privilégier d’autres isolants produits par des sociétés cyniques qui n’hésitent
pas à user de toute leur influence pour augmenter leur chiffre d’affaires ! »
La création d’une grande agence de certification et de normalisation des
produits isolants est urgente, gage d’une meilleure transparence entre les
acteurs et leurs procédés mais, surtout, afin d’atteindre les objectifs
ambitieux de la RT 2012 et préparer la RT 2020.
(*) Comme le rappelle Mark Salt, directeur technique de BM Trada, en
juillet 2011 devant l’OPECST, la société de certification est accréditée
par l’organisme européen en charge de l’agrément pour les produits innovants (The European co-operation
for Accreditation), afin d’évaluer la performance thermique et délivrer les
agréments techniques nationaux pour les produits.
[mise à jour 27 août 2014] : pour continuer sur les griefs de l'OPECST concernant le CSTB, lire notre article Le politique en soutien à l’innovation : le rôle constructif mais méconnu de l’OPECST
[mise à jour 4 septembre 2014] : le journal "Les Echos" annonce que l’Autorité de la concurrence a adressé une notification de griefs à Saint-Gobain Isover, à sa maison mère Saint-Gobain, au Centre technique et scientifique du bâtiment (CSTB) et au syndicat FILMM. Isolation : Saint-Gobain accusé d’entente et de pratiques anticoncurrentielles
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Bonjour,
RépondreSupprimerEn parcourant votre article, je me permets quelques commentaires. Lors de la réunion du Sénat en avril 2013, il est à noter que la défense du système de certification français (notamment l’ACERMI) était assurée par Gaëtan Fouilhoux, représentant le FILMM. Or, comme vous le précisez, le syndicat des fabricants d’isolant en laines minérales manufacturées est la cible d’une enquête de l’Autorité de la concurrence. Au-delà de cette "cocasserie", Monsieur Fouilhoux ne dit pas (sauf erreur de ma part) qu'il est également le responsable des relations institutionnelles de Rockwool France, filiale du spécialiste danois de la laine de roche.
Aussi, quand on lit ses déclarations lors de cette journée (page 30 du compte-rendu que vous citez http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-oecst/12-13/c1213026.pdf), on ne peut être qu'interloqué. Selon lui l'ACERMI « essaie en réunissant des professionnels, le CSTB, le LNE, de construire un système compréhensible, fiable et vérifiable, qui va permettre de faire notre travail d’industriel quand on fabrique, d’artisan quand on pose, et de consommateur quand on consomme. Le système est assez simple, transparent, toutes les familles des isolants y sont représentées ».
Apparemment non...
Bonjour,
SupprimerJe ne retire rien de ce que j'ai dit devant l'office parlementaire. Parce que c'est la vérité.
Quand je représente le FILMM je représente l'ensemble des adhérents c'est-à-dire aussi bien les fabricants de laine de verre que de roche et je ne cache absolument pas qui je suis ni ma fonction au sein de ROCKWOOL, dont je suis d'ailleurs particulièrement fier. Je fais de même sur les blogs et les réseaux sociaux.
Relisez mon commentaire sur ce blog "bati2030" en date du 17 décembre 2013 et vous le constaterez. Je trouve cela plus loyal et transparent que de signer courageusement "anonyme".
Gaëtan FOUILHOUX
Avec les dernières infos concernant cette affaire, certains doivent être mal quand même... http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/0203745890685-isolation-saint-gobain-accuse-dentente-et-de-pratiques-anticoncurrentielles-1038817.php
SupprimerIsover, le CSTB et le FILMM ciblés... rien que ça ! Et les griefs font mouche. L'autorité de la concurrence n'y va pas par 4 chemins.
A suivre...