Jacques Chanut, président (très remonté) de la FFB
(source : http://adekwa-avocats.com)
Jacques
Chanut, qui vient d’être réélu à la tête de la Fédération française du bâtiment,
a fait de la lutte contre la fraude au travail détaché un axe majeur de son
mandat. Comment ? En actionnant différents leviers, qui devraient
permettre de boucher les angles morts de la directive européenne.
Carte
d’identité professionnelle, voulue par les acteurs du BTP depuis dix ans, et
clause Molière, ambitionnée par certains conseils régionaux, sont des réponses
intéressantes mais partielles. La vraie problématique concerne l’application réelle de la directive sur le
travail détaché ou, à défaut, sa redéfinition. Dans le premier cas, les
services de l’Etat sont en première ligne. Concernant la deuxième option, il s’agit
d’un problème européen, où les pays de l’Est freinent des quatre fers.
Toutefois,
derrière ces actions, les prises de position des uns et des autres sont
révélatrices, à la fois, d’un certain réalisme mais également d’une naïveté
concernant le travail détaché. Différentes perceptions qui transcendent les
partis politiques comme les acteurs du monde économique et syndical, et sur
lesquels Jacques Chanut, président de la FFB, tentent de manœuvrer.